Les paroles des textes anciens.
Dans les premières pages des textes de l’Empereur Jaune de Jojiyoze, il est difficile de transmettre le « vrai » savoir par la parole, il y aura toujours le problème de compréhension mais sans la transcription de la parole du sage il n’y aurait rien de valable pour l’apprentissage.
Les savants ont toujours été conscients de ce dilemme,
Comment retranscrire les mots justes aux apprentis ?
Ils ont finalement décidé de laisser les paroles des textes anciens aux personnes de la nouvelle génération, tout en sachant qu’il y aurait des erreurs.
Voici comment commence le texte :
Le seigneur Kanko était entrain de lire les paroles de sage.
Un vieil homme qui fabriquait un chariot en bois en bas du château est monté tout en haut afin de poser une question au seigneur.
« que lisez-vous mon seigneur ?
Celui-ci répond : « la parole du sage »
le menuisier demande : « il y a-t-il un sage en ce moment ? »
le seigneur de répondre : « non, il est déjà mort »
Le vieil homme dit : « Alors, ce livre que vous lisez n’a aucune validité parce que le sage est déjà mort »
Le seigneur rétorque avec un air d’indignation : « un simple fabriquant de chariot, comment pouvez-vous savoir la valeur de la parole du sage ? Si le livre existe, cela veut dire que la validité de la parole existe, sinon cela va disparaître. »
Le vieux menuisier continue son discours : « cela fait maintenant 70ans que j’essaie de transmettre mes savoirs à mon enfant mais il est impossible de tout transmettre. »
L’idée dans ce début de texte est de ne pas interpréter le texte comme s’il s’agissait d’une vérité absolue mais de toujours le voir avec ses propres expériences si ses expériences correspondent avec des expériences réelles.