Les élèves de troisième année travaillent sur les 12 points de Bo, qui se trouvent dans la région de poitrine (la zone de grand yin) et aussi dans la région de ventre (la zone d’extrême yin), et aussi les 12 points de Yu sur le dos (la zone de yang). Ce sont des points qui ont de l’influence directe sur les organes intérieurs tels que le foie, les reins, les poumons, etc…
Les élèves ont d’abord perfectionné tous ces points pour bien sentir la réaction de leurs partenaires. En suit, quand ils iront travailler à l’hôpital Saint-Luc, ils utiliseront ces points sur les patients.
Il y a deux catégories différentes de patients:
- Ceux qui étaient malades, mais après leur guérison ou amélioration à l’hôpital Saint-Luc viennent recevoir le shiatsu pour son aspect préventif.
- Ceux qui sont toujours malades et internés à l’hôpital pour continuer à recevoir des soins de la part des docteurs.
Pour les patients de la deuxième catégorie, les élèves de shiatsu ne peuvent pas rester longtemps pour faire la science du shiatsu, et donc ne peuvent pas faire beaucoup de points. Ils doivent donc traiter par le shiatsu quelques points seulement pour aider les patients à mieux supporter leur angoisse et soulager un peu leur douleur.
Ce qui est important pour nos élèves est surtout de constater le manque, ou la surcharge, de ki-energie chez les patients qui sont vraiment malades par rapport a ceux qui sont en bonne santé.
En shiatsu, nos élèves travaillent la perception de ki-energie: le manque, « Kyo » et la surcharge, « Jitsu ». Dans le concept oriental, la notion de ki-energie est très importante car c’est par la réceptivité de la présence ou absence de ki-energie que nous pouvons déterminer l’état de la santé de la personne.